🇺🇸 - Last couple of days (and next ones) can almost be considered « downwinders Â». Wind blows ENE (from East North-East) and I want to go West, so apart from a small angel, I have pretty much the wind in my back.


My boat was designed to go downwind, and it tracks really well. This being said, we knew that the first 4-5 weeks were not going to be like that, so we added a daggerboard that would allow me to go sideways to wind and waves without drifting too much. It worked perfectly. Only 10cm wide, the dagger board also helped a lot to reduce the rolling motion, by diminishing the speed of the rolling and its amplitude.


I used the dagger board days and nights for the first weeks.


Days for the navigation, and nights for comfort. I would take it out of its well once a day to clean it. I could see that it was harder and harder to take out, until a couple of weeks ago, that’s it, I can’t take it out. Probably from becoming more and more dirty over time.


Oh well, I leave it on all the time anyways.


Now that I’m going down the waves the dagger board isn’t too much an inconvenience, if I keep the angle in check all the time. Just like an outrigger canoe, a sea kayak or a surfski, once you go down a wave you must control the steering or you can go sideways. Well my kayak is 800lbs, so it doesn’t go sideways that easily, but it will take a certain angle that I have to redress painfully. And also, loss of time and correct line of navigation.


For all these reasons, I have to be super concentrated on the steering all day, to make sure “Valentine” doesn’t zig and zag as she wants! Ha.


All good, I start to really know her now!


🇫🇷 - Les derniers jours (et les prochains) peuvent presque ĂŞtre considĂ©rĂ©s comme des « downwind ». Le vent souffle ENE (d'Est Nord-Est) et je veux aller Ă  l'Ouest, donc - Ă  un poil près - j'ai le vent dans le dos.


Mon bateau a été conçu pour aller au portant ça fonctionne très bien. Ceci étant dit, nous savions que les conditions des 4-5 premières semaines ne seraient pas comme ça. Alors nous avons ajouté une dérive pour me permettre d'aller travers au vent et aux vagues sans trop dériver, et ça a parfaitement fonctionné. Large de seulement 10cm, la dérive a aussi beaucoup aidé à réduire le roulis, en diminuant sa vitesse et son amplitude.


J'ai utilisé cette dérive en permanence pendant les premières semaines.

En journée pour la navigation et la nuit pour le confort.


Depuis le début du voyage je l'ai sorti de son puits une fois par jour pour la nettoyer, en me rendant compte qu'elle était de plus en plus difficile à sortir, jusqu'à ce que ça soit tout simplement impossible. Elle s'est probablement encrassé de plus en plus avec le temps.

Pas grave, car de toute façon je la laissais à poste en permanence.


Maintenant que je suis principalement dans le sens des vagues, la dérive n'est pas trop gênante sous réserve que je reste en maîtrise de l'angle du kayak par rapport à la vague. Tout comme une pirogue à balancier, un kayak de mer ou un surfski, lorsque vous descendez une vague, vous devez contrôler la direction ou vous pouvez vous retrouver embarqué sur le côté. Comme mon kayak pèse 360 kg il ne part pas facilement sur le côté, mais s'il dévie, le fait de le redresser pour revenir sur une ligne de navigation correcte entraîne à chaque fois un effort supplémentaire et une perte de temps.


Pour toutes ces raisons, je dois être super concentré sur la direction toute la journée, pour m'assurer que "Valentine" ne zigzague pas comme elle le souhaite ! Ha.


Tout va bien, je commence à vraiment la connaître maintenant !